Certains matins, je me réveille pleine d’enthousiasme ; d’autres matin, c’est loin d’être le cas… Parfois j’ai une petite idée de la raison de mon état morose, parfois pas du tout. Parfois, je parviens à passer au-dessus d’un démarrage compliqué, parfois je reste dans un état « vaseux » toute la journée, tout juste capable de fonctionner.
Les jours plus difficiles sont « non-productifs », lourds, voire tristounets. Mais surtout, très frustrants parce que je me reproche cet état que je déteste, et aussi de ne pas parvenir à le dépasser. Bref, à un début lourd, je viens ajouter frustration, culpabilité, colère, et tout un éventail coloré d’émotions négatives… inutile de dire que ça ne m’aide pas, et que je le sais !
Est-ce que, par hasard, c’est un sentiment dont vous avez déjà fait l’expérience ? 😉
Je crois que nous y passons tous, et nos chiens aussi…
Même s’ils sont le plus souvent d’une nature enjouée, heureuse de vivre et enthousiaste, eux aussi ont parfois des mauvais jours…
- Peut-être se sentent-ils barbouillés ?
- Peut-être ont-ils mal quelque part ?
- Peut-être notre état d’esprit les impacte-t-il ?
Sommes-nous en mesure de reconnaître ces « jours sans », chez eux comme chez nous ?
Et de les accepter ?
Je dirais que ce n’est pas notre premier réflexe… Notre première réaction n’est-elle pas, souvent d’aller contre cette « résistance » que nous sentons, chez soi ou chez l’autre ? D’insister ?
Et là, c’est le bras de fer qui s’enclenche. Avec soi-même, ou avec l’autre, qu’il soit chien ou humain.
Plus la résistance se marque, plus on lui fait opposition… en perdant au passage tout contact avec nos valeurs que sont le respect, le dialogue, la patience, la compréhension, la bienveillance, etc.
Ça peut même être d’autant plus fort dans nos relations avec nos chiens, que peut-être, dans un coin de notre tête, se trouve encore l’idée que le chien « doit obéir » et faire ce qu’on lui demande, juste « parce qu’il est un chien ». Quand il n’obtempère pas, souvent, nous le prenons personnellement… « contre » soi.
Pourrions-nous prendre conscience de ces « jours sans » ou de ces « moments sans », et lâcher du lest au lieu de s’acharner contre la résistance ?
Souvent aussi, la "résistance" d'une de nos louloutes est un message-miroir que JE suis à côté de mes pompes...
Pour nos chiens, je pense notamment à la puberté et à l’adolescence, où nos jeunes loulous sont tout chamboulés à l’intérieur avec un corps qui se transforme.
Je pense aussi bien sûr, à la vieillesse, où l’inconfort physique peut augmenter et où le système nerveux ne réagit plus « comme avant ».
Plutôt que d’insister, pourrions-nous écouter plus attentivement encore, et faire preuve de davantage de bienveillance, envers soi comme envers l’autre ? De toute façon, quand on s’oppose à de la résistance, la seule chose qui se passe, c’est que la pression monte…
Peut-être pourrions-nous juste faire une pause, respirer un grand coup, sourire et relativiser la « gravité » de la situation, en acceptant qu’il y a des « jours sans » pour tout le monde ?
En ce qui concerne les aspects concrets du quotidien, sans doute serait-il bon de revoir nos "attentes" à la baisse, et de prendre des décisions qui permettront à chacun de se sentir le mieux possible ;-) Par exemple: choisir un itinéraire de promenade plutôt qu'un autre, garder en laisse plutôt que de lâcher, ou plutôt rester à la maison pour cocooner ensemble?
Et vous, comment gérez-vous les "jours sans" de votre loulou?
Les acceptez-vous avec légèreté, ou avez-vous tendance à insister pour arriver à vos fins?
N'hésitez pas à me contacter!
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cecile.ruelle@hotmail.com