Les émotions ont leur mot à dire!

Comme la plupart d’entre vous, nous avons éduqué nos louloutes au renforcement positif (sauf pour Keziah, qui a totalement bénéficié de l’approche « cœur à cœur » que je transmets aujourd’hui).

 

Pourquoi ? Parce que le renforcement positif est la méthode qui est enseignée actuellement (ce que j’ai d’ailleurs fait pendant 15 ans), et parce que c’est une évolution positive considérable par rapport à l’éducation au collier étrangleur et autres outils coercitifs, basée sur des notions de hiérarchie qui sont aujourd’hui clairement remises en cause par celui-là (David Mech) même qui avait introduit le concept concernant les loups il y a quelques dizaines d’années.

 

Avant de savoir qu’une relation avec un chien ne nécessitait pas forcément le recours à l’obéissance et aux conditionnements, j’ai utilisé et transmis les méthodes plébiscitées par la société dans son ensemble.

 

L’esprit humain est ainsi fait qu’il a tendance à se tenir ce qu’il voit qui fonctionne. Puisque ça marche comme ça, pourquoi aller voir plus loin ? Pourquoi essayer autre chose ? Pourquoi (se) remettre en question ? La réponse est simple : parce que c'est plus facile

 

Le problème avec le critère de l’efficacité (« ça marche » ou « ça ne marche pas »), est qu’il se focalise uniquement sur l’obtention d’un résultat, sans vraiment prendre en compte le chemin parcouru pour y parvenir… Comme nous vivons dans une société où une emphase importante est placée sur le résultat, et où tout doit aller le plus vite possible, on peut facilement prendre des raccourcis et oublier nos valeurs en chemin…

 

Comme le dit si bien ma moitié, « on aurait aussi pu rester à l’époque des calèches et des chevaux… après tout, ça fonctionnait ! ».

 

« Avant », ça ne me posait aucun souci de mettre un chien dans une situation difficile « pour qu’il s’y habitue », même si c’était avec des intentions louables faciles à justifier (par exemple, il se sentirait mieux). Aujourd’hui, plutôt que de donner la priorité au résultat que j’aimerais atteindre, j’écoute d’abord l’état émotionnel des partenaires humains et canins : je sais qu’un individu ne retiendra pas grand-chose d’une expérience s’il est en état de stress… La priorité n’est pas de s’habituer à une situation donnée, mais bien de veiller à retrouver d’abord une stabilité émotionnelle. Alors l’apprentissage n’en sera que facilité, et la relation s’en verra profondément enrichie. Peut-être le processus sera-t-il un peu plus long (pas forcément), mais cela en vaut largement la peine !

 

Jamais je n’aurais pensé remettre en cause la nécessité des concepts d’obéissance ou d’habituation, si je n’avais pas croisé la route de Kathy Kawalec et de sa « Brilliant Partners Academy » il y a quelques années maintenant. Son approche m’a d’abord intriguée, puis a complètement chamboulé ma vision de la relation personne-chien. Notre quotidien a tout simplement totalement changé, ainsi que nos relations avec nos louloutes et notre vie de famille… Nous grandissons aussi, en devenant de plus en plus attentifs, conscients, et ouverts.

 

C’est la raison pour laquelle j’ai à cœur de transmettre ce message « oui, vous pouvez construire une relation fabuleuse avec votre chien, sans avoir recours à des conditionnements, en apprenant à communiquer avec lui avec cohérence, clarté, et respect, dans un lien d’amour. »

 

Quand on part du principe que nos chiens sont des mammifères sociaux, exactement comme nous, on peut choisir de voir tous nos points communs, plutôt que de se focaliser sur toutes nos différences, même si elles sont bien réelles et doivent aussi être honorées, pour que notre vie ensemble se passe au mieux.

 

En tant que mammifère sociaux, nos émotions jouent un rôle important et constant dans notre façon d’appréhender la vie et les situations auxquelles nous avons à faire face. C’est pour cela que l’écoute et la gestion des émotions occupent une place très importante dans le travail que je propose.

 

Est-ce parce qu’une méthode connue et familière donne des résultats que cela nous empêche de chercher plus loin ? D’essayer autre chose ? Non !

 

Souvent, c’est vrai, c’est parce que nous nous trouvons face à une difficulté qu’on ne parvient pas à résoudre, que nous sommes prêts à essayer autre chose et frappons à de nouvelles portes. En ce qui me concerne, c’était juste par curiosité. J’était intriguée...

 

Ce que j’ai découvert m’a interpellée, fascinée, et ce que je vis à la maison, jour après jour avec nos chiens, continue de renforcer mon désir de partager cela autour de moi.

 

Oui, c’est possible de construire une relation cœur-à-cœur avec votre chien ! Il n’attend que cela d’ailleurs… il n’a pas besoin d’être conditionné pour établir un lien authentique avec vous. C’est un chemin d’exploration et de découverte passionnant où vous apprendrez à devenir plus conscient de votre façon d’être, de votre communication, de vos émotions et de leur impact.

 

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Quelques jours avant l’arrivée de son chiot, une cliente m’explique qu’il est vraiment important que la petite chienne soit capable de rester seule.

 

Lors de notre premier rendez-vous, 2 jours après l’arrivée du chiot, tout se passe bien… si ce n’est que le chiot ne supporte absolument pas d’être enfermé, ni d’être éloigné de sa nouvelle maman, et qu’il devient très anxieux dès qu’il ne la voit plus, ses vocalises déchirantes en témoignent !! L’appréhension de la personne s’est donc complètement concrétisée.

 

Pendant la séance, je donne des pistes concrètes pour aider le chiot à se détendre, se sentir en sécurité. Et nous parlons aussi de la façon dont nos chiens et nous, nous influençons les uns les autres, tellement ils sont sensibles à ce qui émane de nous… La personne réalise le lien entre son angoisse « pré-arrivée » et le comportement du chiot.

 

Deux heures après la séance, je reçois une première photo de la petite chienne, qui est venue d’elle-même s’installer dans sa cage ouverte, à côté de sa maman humaine. Et deux heures plus tard, une autre photo de la petite puce, endormie dans sa cage, sans personne à proximité.

 

Les trucs et astuces pratiques ne peuvent être efficaces que si l’aspect émotionnel est d’abord pris en compte, tant chez la personne que chez le chien !

Souvent, c'est le chaînon manquant.  Rien de ce qu'on a essayé n'a porté ses fruits, parce qu'on n'a pas pris en compte l'individu dans son intégralité. 

 

Contactez-moi pour que nous puissions voir ensemble je peux vous aider!