Un petit mot qui fait toute la différence…
- “Mon chiot n’est pas propre.”
- “Mon chien n’a pas de rappel.”
- “Mon chiot ne supporte pas la solitude.”
- “Mon chien ne sait pas se promener en laisse sans tirer.”
- “Je ne sais pas comment gérer mon chiot."
- …
Ce sont tous des constats “fermés”, qui découragent, expriment de la frustration et un sentiment d’échec.
Comme s’il n’y a avait pas d’issue possible.
Comme si un diagnostic définitif était posé, sans espoir d’amélioration.
Mais si on complète ces négations par “(pas) … encore”, tout change!
Ce petit mot est porteur d’oxygène! Il ré-ouvre la porte des possibles.
- “Mon chiot n’est pas encore propre.”
- “Mon chien n’a pas encore de rappel.”
- “Mon chiot ne supporte pas encore la solitude.”
- “Mon chien ne sait pas encore se promener en laisse sans tirer.”
- “Je ne sais pas encore comment gérer mon chiot.”
L’ajout de ce petit mot magique vient nous rappeler que nos chiens sont, comme nous, des individus uniques.
Peut-être que notre approche n’était pas la bonne, peut-être que notre compagnon canin a juste besoin de plus de temps, peut-être que la communication entre nous n’est pas (encore!) suffisamment claire…
Voilà un simple terme qui vient nous libérer d’une grosse pression: celle de ne pas avoir (encore!) atteint un résultat recherché; un résultat dont “on” nous a dit qu’il devrait être obtenu maintenant et dont l’absence nous plonge dans un mélange de culpabilité, de honte et de découragement.
Cette bulle d’air nous autorise, à nous comme à nos chiots/chiens, à être uniques.
Elle nous ouvre un nouvel espace d’apprentissage, dans lequel les “erreurs” sont surtout des occasions de réflexion, pour essayer autre chose.
Elle nous permet aussi d’avancer à notre propre rythme, sans échéance (extérieure) à devoir respecter.
Pour moi, ce petit mot tout simple est une magnifique illustration de tout ce qui peut changer quand nous acceptons de modifier notre regard sur une situation, la perception que nous en avons.
Cela peut être aussi simple qu’un changement de vocabulaire.
Ou de s’imaginer dans les patounes de nos compagnons canins, en se demandant comment ils pourraient vivre cette même situation. Juste pour nous aider à ouvrir nos perspectives.
C’est une jolie façon de se réapproprier notre chemin et celui que nous partageons avec nos compagnons canins, depuis leur arrivée dans nos familles, jusqu’à leur départ vers un autre monde.
Parce que chacun de ces chemins est totalement unique. Et vivant aussi!
C'est ce que j'aime dans le travail individuel: la liberté d'accompagner chacun à son rythme et de m'adapter aux besoins de chaque personne et chaque chien!